Hilkhoth ‘Hanouka – Rav Hananel Zini

Introduction
1. A l’époque du second Temple, l’occupant grec régnait sur la Terre d’Israël. Ses chefs imposèrent des décrets contre le Peuple d’Israël et leur interdirent de s’adonner à l’étude de la Torah et à l’accomplissement des Mitsvoth
(commandements). De même, Ils spolièrent les biens des enfants d’Israël et
déshonorèrent leurs filles. Ils profanèrent la pureté du Temple, y détruisirent tout ce qu’ils purent, méprisèrent les ustensiles du Sanctuaire, et exercèrent une oppression insupportable… Jusqu’à ce que le D’ de nos Ancêtres ait pitié d’eux, et qu’ainsi, les enfants des Asmonéens (Béné ‘Hachmonaïm) initièrent la révolte, les
vainquirent et sauvèrent Israël. Grâce à leur bravoure, la Souveraineté politique sur la Terre d’Israël revint entre les mains du Peuple d’Israël durant plus de 200 ans jusqu’à la fin de la période du second Temple.

2. Lorsque les ‘Hachmonaïm vainquirent les grecs le 25 Kislev, ils entrèrent dans le Temple et n’y trouvèrent d’huile pu

3. On doit allumer un « Ner » supplémentaire, le « Chamach », car il est interdit d’utiliser la lumière des Néroth, pour quelque usage que ce soit. Et si on vient à l’utiliser, ce sera alors à la lumière du Chamach. C’est pourquoi Il faudra veiller a priori, à ce que le Chamach reste allumé plus longtemps que les autres Néroth. Et s’il y a une autre lumière, (comme un éclairage électrique par exemple), il n’y a pas d’obligation d’allumer un Chamach.

4. Néanmoins, il convient a priori de conserver l’usage et l’utilisation du
Chamach, en cas de coupure de courant, toujours possible en hiver, justement pendant les « grands froids » de ‘Hanouka.

Où allumer la ‘Hanoukiya ?

5. Il convient d’installer la ‘Hanoukiya à l’entrée de la maison, attenante à la rue. Et s’il y a une cour (entre la maison et la rue), on placera la ‘Hanoukiya à l’entrée de la cour. Celui qui n’habite pas au rez-de-chaussée, devra allumer la ‘Hanoukiya devant la fenêtre qui donne sur la rue.

6. Il faut placer la ‘Hanoukiya à une hauteur minimale de trois Téfa’him
(un téfa’h correspond approximativement à la largeur de la paume de la main) au dessus du sol (27 centimètres), et a priori en dessous de 10 Téfa’him (90 centimètres). Celui qui placerait sa ‘Hanoukiya à plus de 9 mètres de hauteur ne serait pas quitte de la Mitsva.

7. Il convient de placer la ‘Hanoukiya à un Téfa’h (9 cm environ) du côté
gauche de l’entrée (la gauche en entrant dans la maison) pour que la Mézouza soit du côté droit et les Néroth de ‘Hanouka du côté gauche. S’il n’y a pas de Mézouza on placera la ‘Hanoukiya du côté droit de l’entrée.

8. Si une cour possède deux entrées qui donnent sur des endroits
différents, on devra allumer deux ‘Hanoukiyoth, une à chaque entrée, et on ne fera la bénédiction que sur la ‘Hanoukiya de la première entrée qu’on allumera.

9. Lorsque l’on se trouve dans une ville peuplée majoritairement de
goyim (non juifs) et qu’il existe un danger si on place la ‘Hanoukiya de façon voyante de l’extérieur, on allumera à l’intérieur de la maison. Mais celui qui allume à l’intérieur de la maison alors qu’il n’existe pas de danger (à l’extérieur), ne sera pas acquitté de la Mitsva.

Quand allumer la ‘Hanoukia ?
10. On allume les Néroth de ‘Hanouka au moment de Chéki’ath ha’Hama
(le début du crépuscule, horaire indiqué dans tous les calendriers), et non à

la sortie des étoiles (Tsèth hakokhavim).

11. On devra mettre suffisamment d’huile ou utiliser des bougies de telle
façon que les Néroth soient allumées durant au moins une demi-heure.

12. Si l’on doit sortir de la maison ou si on ne peut pas être à la maison à
l’heure de l’allumage, on pourra allumer avec bénédictions à partir du Plag haMin’ha (environ 62 minutes avant la Chéki’ath ha’Hama), mais il faudra que les Néroth restent allumées au moins une demi-heure après la Chéki’ath ha’Hama.

13. Si on n’a pas pu allumer à l’heure requise, on pourra allumer tant qu’il y
a des passants dans la rue. Si l’heure de l’allumage est passée depuis plus d’une demi-heure et qu’il n’y a plus de passants dans la rue, on allumera sans

bénédictions, et ce jusqu’à l’aube.

Quelles mèches et quelles huiles utiliser ?

14. La meilleure façon de respecter la Mitsva consiste à allumer avec de
l’huile d’olive. Cependant toutes les huiles et toutes les mèches sont bonnes pour allumer, tant qu’elles ne s’éteignent pas dans un cours laps de temps.

 

15. Les bougies en cire et l’huile d’olive compacte (comme cela est vendu
en fiole déjà prêtes à allumer) sont également bonnes pour allumer.

16. On pourra utiliser plusieurs fois la même mèche, mais il est
recommandé d’en changer.

17. On ne doit pas utiliser de ‘Hanoukiya en argile car c’est un matériau qui
se salit rapidement après la première utilisation. Cependant on pourra utiliser une petite ‘Hanoukia en argile nouvelle chaque soir.
L’allumage fait la Mitsva

18. La Mitsva de ‘Hanouka c’est l’allumage, c’est pourquoi, si les Néroth
s’éteignent, il n’y a pas d’obligation de rallumer. Cependant si elles s’éteignent durant la première demi-heure suivant l’allumage, il convient de les rallumer. De
même, si l’on a allumé en un lieu propice aux courants d’air, là où il était prévisible à
coup sûr que le Ner s’éteindrait, il faut impérativement rallumer.
23. Vu que la Mitsva de ‘Hanouka c’est l’allumage, il est interdit d’allumer
les Néroth à un endroit déterminé, puis de bouger la ‘Hanoukiya après l’allumage. Il
convient en effet de les allumer là où la ‘Hanoukiya restera durant tout le temps de
l’allumage.
24. Si on allume les Néroth et que seulement après, on place la ‘Hanoukiya
à l’endroit prévu, on ne sera pas acquitté de la Mitsva. On devra alors éteindre les
Néroth et les allumer de nouveau, après avoir placé la ‘Hanoukiya à l’emplacement
qui lui a été destiné.
25. On doit prévoir suffisamment d’huile avant l’allumage (dans les fioles)
pour qu’elles restent allumées au moins une demi-heure.
Qui est tenu d’allumer les Néroth de ‘Hanouka ?
26. Les femmes sont tenues d’allumer les Néroth de ‘Hanouka. Cependant
même pour ceux qui ont pour coutume d’allumer une ‘Hanoukiya par personne,
elles seront quittes par la ‘Hanoukiya de leur mari.
27. Si un homme ne peut être à la maison à l’heure de l’allumage, sa
femme pourra allumer pour lui.
28. Un enfant en âge d’être éduqué (6-9 ans et plus), est tenu d’allumer les
Néroth de ‘Hanouka, s’il n’habite pas avec ses parents. Pour ceux qui ont pour
coutume d’allumer une ‘Hanoukiya par personne, il faudra de toute façon que
chacun allume.
29. Un enfant, même s’il est en âge d’être éduqué, ne pourra allumer et
rendre quitte des adultes.
30. Si quelqu’un loue une chambre chez une famille, et personne n’allume
pour lui chez lui (car il est célibataire, ou que sa femme ne soit pas chez lui à l’heure
de l’allumage pour pouvoir allumer pour lui), il devra participer symboliquement
avec la personne qui lui loue la chambre pour l’huile de l’allumage.
31. Si quelqu’un loue une chambre chez une famille, et qu’il a une entrée
séparée, il devra allumer sa propre ‘Hanoukiya, et dans ce cas, il ne sera pas
suffisant de participer symboliquement à l’achat de l’huile pour l’allumage avec le
propriétaire de sa chambre.
32. Un invité ne sera pas tenu de participer à l’achat de l’huile pour
l’allumage, car indéniablement son hôte a pour intention de le rendre quitte lors de
l’allumage en sa qualité d’invité.
33. Un étudiant de Yéchiva, de même que toute personne qui ne sera pas
chez elle ne pourra compter sur l’allumage de ses parents, sauf s’il mange et dort le
même soir chez ses parents mais n’aurait pu participer à l’allumage.
34. Un homme marié, pour qui on allume chez lui à la maison, s’il se trouve
dans un lieu où il n’y a personne d’autre pour allumer, pourra procéder à l’allumage
avec bénédictions.
L’ordre de l’allumage et les bénédictions
35. Le premier soir on récitera trois bénédictions avant d’allumer :
בָּ רוּ אַ תָּ ה ‘ה אֱ הֵ ינוּ מֶ לֶ הָ עוֹלָם אֲ שֶׁ ר קִ דְּ שָׁ נוּ בְּ מִ צְ וֹתָ יו וְ צִ וָּנוּ לְהַ דְ לִיק נֵר חֲ נֻכָּה
Baroukh Atta A-donaï Elohénou mélèkh ha’olam
achère kiddéchanou bémitsvotav vétsivanou léhadlik Ner ‘Hanouka
Tu es source de bénédictions, Eternel notre D., roi de l’univers,
qui nous a sanctifiés par Ses commandements
et nous a ordonnés d’allumer le Ner de ‘Hanouka
בָּ רוּ אַ תָּ ה ‘ה אֱ הֵ ינוּ מֶ לֶ הָ עוֹלָם שֶׁ עָ שָׂ ה נִסִּ ים לַאֲ בוֹתֵ ינוּ בַּ יָּמִ ים הָ הֵ ם בַּ זְּ מַ ן הַ זֶּ ה
Baroukh Atta A-donaï Elohénou mélèkh ha’olam
ché’assa nissim laavoténou bayamim hahème bazzémane hazzé
Tu es source de bénédictions, Eternel notre D., roi de l’univers,
qui a fait des miracles à nos ancêtres en leurs temps et de nos jours
בָּ רוּ אַ תָּ ה ‘ה אֱ הֵ ינוּ מֶ לֶ הָ עוֹלָם שֶׁ הֶ חֱ יָנוּ וְ קִ יְמָ נוּ וְ הִ גִּ יעָ נוּ לַזְּ מַ ן הַ זֶּ ה
Baroukh Atta A-donaï Elohénou mélèkh ha’olam
chéhé’héyanou vékiyémanou véhigui’anou lazzémane hazzé
Tu es source de bénédictions, Eternel notre D., roi de l’univers,
qui nous a fait vivre, maintenir et nous a fait arriver à cette époque
Si on omet de lire la bénédiction de chéhé’héyanou le premier soir on la
prononcera le second soir ou quand on s’en rappellera.
36. Les autres soirs on ne lira que les deux premières bénédictions :
« Léhadlik » et « Ché’assa Nissim laAvoténou ».
37. Après avoir allumé au moins une bougie, on commencera à réciter
« Hanéroth Halalou » etc.
38. Si quelqu’un n’a pas encore allumé, et qu’il pense ne pas pouvoir
allumer durant la nuit, et que personne n’allumera pour lui le même soir chez lui, s’il
voit une ‘Hanoukiya allumée, il récitera la bénédiction « ché’assa nissim ». S’il s’agit
du premier soir il rajoutera la bénédiction de « chéhé’héyanou », et lorsqu’il
allumera un des jours suivants il ne redira pas cette dernière.
39. Il faut placer les Néroth du côté droit de la ‘Hanoukiya, et on
commencera par allumer celle qui se trouve à l’extrémité gauche.
Disposition de la ‘Hanoukia et des Néroth
40. Il ne faut pas disposer les Néroth de telle sorte que vues de l’extérieur,
elles puissent ressembler à une torche, mais au contraire, chaque « Ner » doit
apparaître de façon bien distincte.
41. Pour cette raison, on n’allumera pas une ‘Hanoukiya confectionnée de
forme arrondie (même si les Néroth sont toutes à hauteur égale, mais dont la
profondeur est différente l’une de l’autre).
42. Il n’est pas interdit d’allumer une ‘Hanoukiya dont les Néroth ne sont
pas à hauteur égale, (si elles n’ont pas l’air d’une torche, comme expliqué ci-dessus).
Mais il est préférable d’allumer une ‘Hanoukiya dont les Néroth sont alignées et à la
même hauteur.
43. Il faut différencier quelque peu le « Chamach » des autres « Néroth »,
soit en le surélevant, soit en l’éloignant un peu, afin qu’il soit bien repéré comme le
« Chamach ».
La jouissance des Néroth de ‘Hanouka
44. Il est interdit d’utiliser de quelque manière que ce soit les Néroth de
‘Hanouka car cela constitue un mépris pour la Mitsva. Cela sera défendu même pour
une autre Mitsva comme par exemple étudier la Torah à la lumière des Néroth de la
‘Hanoukiya.
45. Il sera interdit d’utiliser la lumière des Néroth de ‘Hanouka, même
après qu’elles aient brûlé la première demi-heure.
46. Même après qu’elles aient brûlé la première demi-heure, on n’éteindra
pas les Néroth de ‘Hanouka, sauf si on ne dispose que d’une quantité d’huile
restreinte pour les autres jours et que l’on n’a pas la possibilité d’en obtenir plus.
47. On peut allumer un Ner de ‘Hanouka à partir d’un autre, à condition de
le faire directement sans passer par l’allumage d’un tiers ; c’est-a-dire qu’on ne peut
pas allumer (par exemple) une bougie intermédiaire avec une bougie de ‘Hanouka
dans le but d’allumer une autre bougie de ‘Hanouka. Les communautés ashkénazes
ont pour coutume d’être rigoureuses sur ce point, et de ne jamais allumer d’une
bougie à une autre.
48. S’il reste de l’huile de l’allumage quotidien, on peut la réutiliser le
lendemain pour allumer. Mais ce qu’il restera, de l’huile et des mèches du dernier
allumage, devra être brûlé car il est interdit de les utiliser ou d’en tirer profit.
49. On pourra utiliser l’’huile qu’on aura utilisée pour l’allumage des
Néroth de ‘Hanouka. Cependant, si on a consacré cette huile pour l’allumage de
‘Hanouka, on devra brûler toute l’huile restante car il est également interdit de
l’utiliser ou d’en faire profit.
L’allumage des Néroth vendredi et après Chabbath
50. Veille de Chabbath, on allume d’abord les Néroth de ‘Hanouka et
ensuite celles de Chabbath.
51. Le soir de Chabbath, il faut faire attention de ne pas éteindre les
Néroth de ‘Hanouka en ouvrant la porte.
52. On ne pourra réciter, dans la Havdala de « Motsaei Chabbath », la
bénédiction « boré méorei haèch » sur les Néroth de ‘Hanouka, mais cela est permis
avec le Chamach.
53. A « Motsaei Chabbath », à la synagogue, on allume les Néroth de
‘Hanouka avant la Havdala.
54. A « Motsaei Chabbath », à la maison, on allume les Néroth de
‘Hanouka après la Havdala. Certaines communautés ashkénazes ont pour habitude
d’allumer avant, à condition d’avoir entendu la Havdala à la synagogue.
L’allumage à la Synagogue
55. En période d’exil, les Sages ont instauré d’allumer les Néroth de
‘Hanouka à la Synagogue, pour diffuser le miracle, car, en dehors d’Israël, ils
devaient allumer à l’intérieur des maisons, et ce, à cause des risques de
persécutions. Et bien que cet allumage n’ait pas de source dans les textes
rabbiniques, on récite les bénédictions lors de cet allumage, même de nos jours où
nous allumons à l’extérieur, en souvenir de ce que faisaient nos ancêtres en exil.
56. On ne peut se rendre quitte de l’allumage effectué à la Synagogue, et
chaque personne présente pour l’allumage synagogal, même celle qui a allumé,
devra allumer chez elle, à la maison.
57. A la Synagogue, on placera la ‘Hanoukiya du côté du « mur sud », ainsi
que la Ménorah était placée dans le Beth Hamikdach.
58. A la Synagogue, on allumera entre Min’ha et ‘Arvith. Veille de
Chabbath on allumera avant Min’ha.
Qu’est-il permis et interdit de faire pendant ‘Hanouka ?
59. Il est permis d’accomplir tout travail durant ‘Hanouka. Cependant les
femmes ont pour habitude de ne pas faire de travaux éprouvants pendant que les
Néroth sont allumées, au moins pendant la première demi-heure. Au même
moment, il est recommandé aux hommes d’étudier la Torah.
60. On ne fait pas d’éloge funèbre pendant ‘Hanouka, sauf s’il s’agit, d’un
Talmid ‘Hakham qui décède, ‘hass véshalom. Il n’est ici question d’un Talmid
‘Hakham considéré comme tel à ses yeux. On ne récite pas non plus le « Tsidouk
Hadine ».
61. Il est interdit de jeûner à ‘Hanouka. Celui qui fait un « Ta’anith ‘Halom »
(jeûne spontané suite à un mauvais rêve) devra de nouveau jeûner après ‘Hanouka
pour avoir jeûné pendant ‘Hanouka.
62. Certains ont pour coutume de manger des mets lactés pendant
‘Hanouka, en souvenir du miracle qui s’est produit avec Yéhoudith (la fille de
Matathiahou Cohen Gadol, qui tua le gouverneur grec qui voulait abuser d’elle).
La récitation du passage ‘Al Hanissim
63. Durant les huit jours de ‘Hanouka on lit le passage « ‘Al Hanissim »
dans le Birkath Hamazone, au moment de la « bénédiction sur la Terre ». Si on
l’oublie et on s’en rend compte avant de prononcer le prochain nom de D., on
revient à « ‘Al Hanissim ». Si on ne s’en rend compte qu’après avoir prononcé la
bénédiction qui suit (Birkath HaArets), lorsqu’on arrive à « Hara’hmane », on dira :
« Hara’hamane Hou ya’assé lanou nissim véniflaot kéchèm ché’assa laavoteinou
bayamim hahème bazzémane hazzé. Et on continue avec le texte : « bimei Matatia
ben Yo’hanane Cohen Gadol » etc.
64. Durant les huit jours de ‘Hanouka, on doit réciter « ‘Al Hanissim » dans
la ‘Amida après Modim. Si on l’oublie et on s’en rend compte avant de prononcer le
prochain nom de D., on revient à « ‘Al Hanissim ». Si on ne s’en rend compte
qu’après avoir prononcé la bénédiction qui suit, on continue sans se reprendre.
65. On lit également « ‘Al Hanissim » dans le Moussaf de Chabbath et de
Roch ‘Hodech, même s’il n’y a pas de Moussaf à ‘Hanouka.
La prière de ‘Hanouka
66. Durant les huit jours de ‘Hanouka, on récite le Hallel complet.
67. On ne dit pas les Ta’hanounim (supplications), ni le Psaume 20
« Ya’ankha H’M’ beyom Tsara… », habituellement lu entre Achrei et Ouva létsion
Goël… (après la ‘Amida). Chabbat ‘Hanouka on ne dit pas Tsidkatékha à Min’ha.
La lecture de la Torah et de la Haftara à ‘Hanouka
68. Chaque jour, on sort le Sepher Torah dans lequel on lit le passage des
« Nessiim » de la Paracha de « Nasso » dans le livre de « Bémidbar » (le passage où
chaque chef de tribu est venu offrir son sacrifice lors de l’inauguration du
Tabernacle dans le désert). Chaque jour, trois personnes seront appelées à la Torah.
69. Les communautés séfarades commencent la lecture à partir de
« Birkath Cohanim » (Bémidbar 6-22), les communautés ashkénazes à partir de
« Vayehi kékhalot Moché » (Bémidbar 7-1).
70. Le second jour, le Cohen lira depuis « Bayom hachéni » jusqu’à « méléa
kétorète », le Lévy depuis « Par é’had ben bakar » jusqu’à la fin du passage du second
jour, et le troisième, Israël, reprendra tout le passage du début à la fin. Ainsi on lira
chaque jour.
71. Le huitième jour on lit jusqu’à « kène ‘assa ète haménorah » dans la
Paracha de Béha’alotekha (Bémidbar 8-4).
72. Lors de Chabbath ‘Hanouka, on sort deux « Siphré Torah ». Dans le
premier, on lit la Paracha de la semaine, et dans le second, le passage de ‘Hanouka
relatif au jour. On lira ensuite la Haphtara « Ronni Véssim’hi » (Zékharia 2-14).
73. Si ‘Hanouka comporte un second Chabbath on lira, le deuxième
Chabbath de ‘Hanouka, la Haphtara de « Vaya’ass ‘Hirom » (Mélakhim A 7-40).
74. A Roch ‘Hodech Teveth, on sort deux « Siphré Torah ». Trois personnes
montent au Sépher de Roch ‘Hodech et un à celui de ‘Hanouka. Si l’officiant se
trompe et fait monter quatre personnes au Sépher de Roch ‘Hodech, on ne
rajoutera pas de montée supplémentaire, si on n’a pas sorti de Sepher Torah pour
‘Hanouka. Mais si le Sepher Torah de ‘Hanouka a déjà été sorti, on y fera monter
une cinquième personne pour ‘Hanouka.
75. Si Roch ‘Hodech Teveth tombe Chabbath, on sort trois Siphré Torah :
au premier, montent six personnes pour lire la Paracha de la semaine (certains en
font monter sept), au second, une personne pour Roch ‘Hodech et au troisième, une
personne pour ‘Hanouka.
76. Si Roch ‘Hodech Teveth tombe un jour de semaine, on ne dit pas le
Kaddich en fin de lecture du Premier Sepher, mais seulement après que quatre
personnes soient montées à la Torah (après le second Sepher). Lorsque Roch
‘Hodech Teveth tombe Chabbath, on ne lira le Kaddich qu’après que sept personnes
soient montées à la Torah, donc soit après le premier Sepher Torah, soit après le
second (selon le Minhag de la communauté comme cité ci-dessus).
‘Hanouka Saméa’h Lakhem oulkhol Klal Israël.

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